L’ergothérapie est un métier auquel s’intéressent, chaque jour, de plus en plus de personnes. Majoritairement de sexe féminin, les ergothérapeutes ont pour principale rôle d’aider les personnes handicapées et personnes âgées en leur enseignant les gestes de vie. Toutefois, l’exercice de ce métier exige un certain nombre de qualités et de connaissances bien définies. Découvrez dans cet article, les différents enjeux liés à la profession d’ergothérapeute.
Sommaire
En quoi consiste le travail de l’ergothérapeute ?
L’ergothérapeute est un professionnel du secteur paramédical. Sa mission spécifique est d’assurer la rééducation des personnes de tout âge, atteintes de troubles mentaux, moteurs ou sensoriels. Il aide les enfants tout comme les personnes âgées, à vaincre leur handicap et à retrouver leur indépendance et leur autonomie.
Bien que de nombreuses personnes en pleine reconversion s’interrogent sur la rémunération d’un ergo, il est tout aussi important de comprendre la particularité de la profession. En effet, l’ergothérapeute n’a pas nécessairement la capacité de redonner une complète mobilité à ses patients. Néanmoins, grâce à son expertise, les patients peuvent connaître une nette amélioration de leur situation.
Dans le cadre de sa mission, le professionnel évalue les capacités du patient et le niveau d’autonomie de ce dernier. À la suite de cette étape, l’ergothérapeute met en place un programme ergothérapique adapté à son patient.
Il faut préciser que ce professionnel de la santé peut exercer dans un organisme de soin et de maintien à domicile.
Formation et diplôme requis pour exercer le métier d’ergothérapeute
Les ergothérapeutes sont pourvus d’un diplôme d’État avec une licence pour exercer la profession. Par ailleurs, l’obtention de ce diplôme est précédée d’une formation de 3 ans, après le Baccalauréat, dispensée exclusivement dans 23 instituts spécialisés.
En outre, pour intégrer l’un des instituts de formation, vous devez être titulaire d’un Baccalauréat scientifique et être admis au concours d’entrée. Aussi pouvez-vous faire valoir un PASS (anciennement PACES). Cela dit, il est à préciser que les concours d’entrée dans les instituts de formation en ergothérapie ne sont pas nationaux.
Quels sont les débouchés professionnels de l’ergothérapeute
Les organismes de soins et de maintien à domicile des séniors et personnes malades sont en pleine expansion. Face à ce fait, les ergothérapeutes sont de plus en plus sollicités. D’ailleurs, la plupart d’entre eux sont recrutés en tant que salariés dans les organismes publics et privés de soins, de rééducation, ou dans les établissements d’aide aux personnes âgées.
Aussi, les ergothérapeutes, à la fin de leur formation, peuvent intervenir dans la fabrication de certains produits ou équipements industriels destinés à l’usage domestique (sanitaires, ascenseurs). Ils peuvent également être consultés par les compagnies d’assurance dans le cadre de l’évaluation des préjudices qu’une personne aurait subis après un accident.
Par ailleurs, l’ergothérapeute peut aussi connaître d’importants succès professionnels. Il peut devenir un cadre supérieur de la santé, un directeur d’établissement de soin ou un expert dans un secteur spécifique. Selon ses ambitions, ce professionnel peut également créer son propre cabinet en tant qu’indépendant.
Combien gagne un ergothérapeute en fonction ?
Le revenu d’un ergothérapeute dépend de plusieurs facteurs. Avant tout, le professionnel peut être payé selon son ancienneté. En ce qui concerne les ergothérapeutes débutants, ils ont généralement un salaire moins élevé que les plus expérimentés. Par ailleurs, il faut préciser que dans le secteur privé, la rémunération est plus importante que dans le secteur public. L’ergothérapeute peut, toutefois, se spécialiser dans un domaine précis ou dans une population précise (personnes âgées, enfant, etc.).
Notez donc que tous ces facteurs peuvent impacter le salaire du travailleur. Cependant, ce dernier peut être payé en moyenne entre 1500 et 2300 euros. Par contre, un ergothérapeute exerçant en libéral a la possibilité d’appliquer des tarifs à son gré. Celui-ci est donc mieux rémunéré que le salarié.